Projets réalisés
Le Tissu social est un projet de sensibilisation aux arts plastiques et au patrimoine qui prend comme point de départ l’histoire de l’industrie du textile de la Montagne Noire dans le Haut Languedoc.
L’élevage ovin sur les hauts plateaux, la qualité des eaux et les savoir-faire séculaires ont permis le développement d’une industrie textile de la laine dans la Montagne Noire qui a perduré jusqu’à la fin du XXe siècle.
Le projet est né d’un partenariat entre 4 structures : le musée départemental du textile de Labastide Rouairoux, le Foyer Frescatis de Saint-Pons-de-Thomières, l’EHPAD Rouanet Iché de Labastide-Rouairoux et l’association ETWAS de Saint-Chinian.
Six femmes, anciennes ouvrières de l’industrie du textile de la vallée du Thoré vivant aujourd’hui dans la résidence Rouanet-Iché, se sont proposées comme porte-paroles en témoignant de leur quotidien pendant cette épopée industrielle.
Leurs témoignages ont permis de mettre en oeuvre des ateliers d’expression artistique en collectif qui ont fait se rencontrer ces six femmes avec un groupe de personnes accompagnées du Foyer Frescatis.
En septembre 2019, un ensemble de collages réalisés lors des ateliers ont été imprimés sur tissu et une installation sonore issue des témoignages des six femmes ont été montrés lors d’une l’exposition de restitution au Musée Départemental du Textile de Labastide-Rouairoux puis à la résidence Rouanet-Iché.
Le Canal du Midi, chef d’oeuvre architectural classé au patrimoine mondial de l’Unesco est aussi un lieu de vie pour de nombreuses espèces végétales et animales.
A l’échelle est un projet de sensibilisation aux arts plastiques et à l’écologie qui propose de rapprocher et d’associer des éléments d’échelle et de tailles variées en rapport avec les deux aspects du Canal du Midi. Construction horizontale, le Canal du Midi est envisagé ici dans sa verticalité, de son lit jusqu’à la cime des arbres qui le bordent. Comment créer un lien entre une gravure du XVIIIe du pont de Saint-Nazaire d’Aude et le fruit du peuplier ?
Le lieu d’exposition Images Ventenac, géré par l’association La Pépinière à Ventenac, a accueilli du 15 au 24 juin 2019 l’exposition « Paysage d’une nature qui s’efface » de la plasticienne Florence BOUVRY. Les jeunes du CIAS Sud Minervois ont été accuellis durant une journée dans le lieu d’exposition qui se situe au bord du Canal du Midi à Ventenac en Minervois. Ils ont participé à la découverte de l’exposition de Florence BOUVRY, à l’atelier d’expression artistique mis en place par les artistes-intervenants d’ETWAS et à une visite guidée par un expert VNF (Voies Navigables de France). La complémentarité de ces deux aspects (artistique et écologique) a permis au jeune public, issu du territoire, d’appréhender le Canal du Midi dans sa diversité.
Depuis 2013, un partenariat entre l‘école maternelle Frescatis et le Lycée professionnel Jacques Brel a été créé autour du projet annuel de Carnaval. L’objectif est de fédérer les établissements scolaires de Saint-Pons-de-Thomières afin de favoriser le « vivre ensemble ». Un projet de transmission intergénérationnel est mis en place par les élèves de seconde ASSP (Assistance Sociale et Soins à la Personne) du Lycée professionnel.
Afin de développer davantage les moments de transmission et de renforcer la dimension artistique et culturelle, l’association ETWAS a rejoint le projet en 2018. Il s’agit d’un projet culturel à l’échelle de Saint-Pons-de-Thomières.
Les costumes et sculptures créés lors des ateliers d’expression artistique menés par les artistes-intervenants d’ETWAS sont présentés sous forme d’une performance chaque année dans la cour de l’école élémentaire de Saint-Pons-de-Thomières lors de l’après-midi Carnaval.
Les usagers des structures médico-sociales, les élèves des différentes écoles et les familles participent à cette rencontre intergénérationnelle conviviale.
Le projet «L’identité des lieux» est spécialement conçu pour l’hôpital de jour «l’Oasis» de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Le projet met en mouvement trois éléments qui sont les trois axes de réflexion qui structurent le projet: établir des répères dans l’espace de l’hôpital, utiliser la mémoire comme source de création et s’approprier l’espace mental et physique de l’hôpital. Les activités vont donner forme à plusieurs installations pérennes dans les locaux de l’hôpital de jour et impliquent autant les enfants accueillis dans l’hôpital que l’équipe soignante qui y travaille.
Peinture(s) en mouvement
La première activité s’est déroulée avec les enfants autistes accueillis dans l’hôpital. Des installations en bois peint ont été réalisées par les enfants et installées dans l’espace commun. Ces peintures ont ensuite été assemblées et fixées aux murs donnant forme à une oeuvre commune pérenne. L’installation murale est interactive et mobile, chaque forme en bois peut être tournée. Chaque mouvement crée une nouvelle composition visuelle et offre une multitude de points de vue.
Mémoire(s)
La deuxième activité s’est déroulée avec l’équipe soignante de l’hôpital qui a réalisé des fresques, inspirées par des dessins d’objets, de formes et d’éléments qui évoquent leur ancien et nouveau lieu de travail. Ces expérimentations graphiques ont amené l’équipe à composer des visions singulières et à construire une nouvelle identité du lieu.
Signalétiques
La troisième activité s’est déroulé avec les enfants accueillis et l’équipe soignante. Des plaques porte-noms conçues par l’Association ETWAS ont été installées pour indiquer les différents espaces des locaux (les espaces attribués aux enfants, les espaces communs, les espaces dédiés aux soins, etc.). Ces plaques sont modulables et échangeables : les plaques sont glissées dans une structure fixée au mur permettant la réaffectation des espaces quand c’est nécessaire. Elles sont personnalisables et chacun peut y proposer sa vision de l’espace.